top of page
  • Elodie

J'ai décidé que mon confinement serait positif !

A peine remis, voilà que nous entamons un 2ème confinement … Anxiété, fatigue, énervement, inquiétudes pour l’avenir, ennuie, manque d’exercice et manque d'interaction sociale sont autant de ressentis en cette période. Ce changement de rythme brutal n’affecte pas seulement les adultes mais aussi les enfants. Or un enfant n’exprime pas ses émotions aussi facilement qu’un adulte. Vous avez très certainement remarqué que votre enfant est plus agité, plus irritable et se met facilement en colère. Il a peut-être de grandes difficultés à s’endormir ou bien encore se réveille plusieurs fois par nuit. Même s’il continuent d’aller à l’école, le travail à la maison est pénible et correspond très souvent aux moments de crises exacerbées et de conflits avec vous. Ces « symptômes » d’un mal être non exprimé de la situation peuvent apparaître dès le début du confinement mais parfois bien plus tard, voire plusieurs mois après. Tous les enfants sont affectés par la situation et en particuliers les enfants dès 3 ans jusqu’à l’adolescence (l’enfermement dans les réseaux sociaux peut accentuer ce mal être qui est alors peu détecté par les parents).

Il est donc important d’être vigilant et d’agir avant l'apparition de plusieurs « symptômes ».


Le mot « confinement » est associé au mot « négatif ». Je vous propose ici de tenter le « confinement positif ». Cela n’enlèvera pas le caractère anxiogène de la situation. Je vous propose simplement des clés pour accepter et mieux vivre cette période aux cotés de votre enfant.

Voici 3 conseils que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui pour améliorer son mieux être durant cette période difficile :


1. Soyez vigilant de ne pas transmettre vos angoisses à votre enfant.

Un enfant est de véritable éponge à émotions. Un mot entendu, une scénario vu à la télé, la peur lue dans le regard de ses parents sont autant d’éléments qui peuvent renforcer le caractère anxiogène de la situation. Il faut donc dans un premier temps travailler sur votre propre état mental, vous relaxer, prendre du recul face à la situation et vivre plus intensément le moment présent à ses coté. Vous devez certainement penser que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais croyez moi avec un peu d’aide c’est plus facile qu’il n’y paraît. La sophrologie ou la méditation peut vous y aider. (N’hésitez pas à consulter les différents articles sur la sophrologie de ce blog ou à prendre contact pour vous faire accompagner dans cette démarche).


2. Pensez à discuter et à rassurer votre enfant.

On a souvent tendance à cacher les choses pensant ainsi le protéger mais c’est en fait tout le contraire que nous faisons. En agissant ainsi, l’anxiété de l’enfant augmente et les émotions se renforcent et le fragilise. Il est important d’expliquer la situation, sans dramatiser, avec des mots simples. Cela rassure l’enfant. Vous pouvez également essayer d’en discuter avec lui pour faire émerger ses émotions. S’il ne veut pas en parler ne le forcer pas.


3. Privilégiez des moments de détente et de partage avec votre enfant.

C’est le moment de favoriser les activités familiales qui sécurisent l’enfant. Quelques idées d’activités : atelier cuisine, atelier dessin, jeux de société, film en famille…

Si vous sentez votre enfant particulièrement agité, anxieux ou énervé, proposez lui un moment de calme et de détente. Je propose sur ce blog quelques petits exercices de sophrologie qui pourront vous inspirez. Je vous propose ci-dessous un petit exercice de visualisation à réaliser en famille. Guidez le avec une voix calme et posée. Si vous ne vous sentez pas mener cet exercice, n’hésitez pas à prendre contact avec un professionnel pour vous faire accompagner.



"Petit exercice de visualisation : mon voyage en nuage" (pour les enfants de 3 à 10 ans).


Proposez lui de s’assoir sur le canapé ou de s’allonger. Installez vous tous confortablement, yeux fermés. Je m’adresse ici à toute la famille. N’hésitez pas à adapter les mots en fonction de l’âge de votre enfant.


- Commencez par vous concentrer sur votre respiration, sur l’air qui entre et qui sort à chaque respiration, sur la sensation de cet air qui traverse les narines jusqu’aux poumons.


- Puis prenez conscience de tous vos points d’appui. De votre corps qui repose sur cette matière douce et moelleuse.

  • Commencez par ressentir votre tête qui repose agréablement sur le coussin. Ressentez la mâchoire qui se desserre (la bouche s’ouvre légèrement), les paupières fermées délicatement, les pommettes qui se relâchent.

  • Puis relâchez votre cou, vos épaules, vos bras et avants-bras, vos mains. Vous avez l’impression de vous enfoncer dans un nuage moelleux.

  • Ressentez votre dos qui s’étire agréablement. Chaque point du dos est en contact avec cette surface. Votre bassin plus lourd s’enfonce légèrement, creusant la surface. Vos jambes se détendent à leur tour, d’abord les cuisses, les genoux, les mollets puis les pieds jusqu’aux doigts de pied. Vous vous sentez mou et détendu. C’est agréable.


- Vous allez maintenant vous imaginer sur un nuage, toujours dans la même position agréable. Votre nuage prend de l’altitude. Il semble vous emmener dans un endroit que vous aimez.

  • Vous allez survoler cet endroit. Observer calmement ce paysage qui se déroule en dessous de vous. Il y a peut-être des arbres, des maisons, une rivière… Il y a peut-être des personnes que vous aimez, votre famille, vos amis…

Vous observez la scène et vous ressentez tout ce bien être qu’elle vous procure. Vous vous sentez apaisé, en sécurité dans ce lieu sur votre petit nuage.


- Doucement, le nuage prend le chemin du retour vers l’endroit où vous êtes installé.

Vous sentez l’air frais et agréable pendant votre voyage dans les airs. Vous avez emmené avec vous tout ce bien être, cette détente et ce calme que vous avez ressenti tout à l’heure dans ce lieu que vous aimez tant. Cet état agréable que vous ressentez est bien là, ancré en vous et ne vas pas se dissiper. Cet état est bien réel, vous pouvez être confiant.


- Votre nuage se pose tranquillement mais vous gardez les yeux fermés.

Vous revenez doucement à l’instant présent en commençant par ressentir tous les points de contact et d’appui (votre tête sur le coussin, vos épaules, votre dos, vos jambes…). Prenez conscience petit à petit des bruits qui vous entourent dans la maison ou au dehors. Prenez une grande inspiration et soufflez fort par la bouche (à répéter 3 fois). Vous pouvez commencer à bouger doucement les doigts, les pieds, la tête… et lorsque vous êtes prêts, vous pouvez ouvrir les yeux.

7 vues0 commentaire

Comments


bottom of page